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Les catholiques de la génération Z en quête d’une spiritualité plus esthétique
Phénomène intéressant, la génération Z chercherait une certaine forme d’esthétisme dans son expérience spirituelle. Les jeunes chrétiens partagent aussi certains marqueurs culturels, qui sont autant de signes d’appartenance.
Par Stéphanie Combe : Publié le 29/07/2025 , mis à jour le 09/09/2025 . Journal La Vie
Taizé • Photos : Michel Joly pour La Vie
Si la beauté pourrait sauver le monde, les jeunes croyants inciteraient-ils l’Église à la remettre au centre du chœur ? En effet, « la plupart exigent un niveau de qualité esthétique », ainsi que l’a découvert Isabelle Jonveaux, sociologue des religions, dans le cadre d’une enquête réalisée auprès des 16-30 ans en Suisse romande, publiée en juin 2024.
« Du sens au rituel »
Elle parle même d’une « esthétisation de l’expérience spirituelle », qu’elle soit visuelle ou musicale, dans la liturgie ou un groupe d’adoration – avec le soin apporté pour favoriser une atmosphère priante : bougies, pans de tissus, musique de qualité, etc. « L’esthétique redonne du sens au rituel, décrypte-t-elle, en permettant d’y entrer avec tous ses sens pour accéder ainsi à une expérience spirituelle individualisée. »
L’image de la chapelle de Taizé s’impose : une myriade de bougies brillant dans la pénombre, les sobres panneaux de carrés colorés éclairés, les frères agenouillés, de dos, en coule blanche, et les magnifiques polyphonies qui résonnent. « J’ai été très touchée par l’harmonie des voix qui va droit au cœur et porte à la méditation, quand la réflexion intellectuelle sur un texte est moins directe peut-être », témoigne ainsi Mathilde, professeure de lettres classiques âgée de 28 ans, en découvrant les lieux il y a trois ans.
Dans un autre style, cette attirance pour l’esthétique pourrait expliquer en partie l’attrait exercé auprès des jeunes par le milieu traditionaliste, qui solennise la liturgie et son caractère sacré : ornements liturgiques, soutanelles et surplis, encens, gestuelle, communion à genoux, etc.
Une certaine créativité
« J’ai envie d’une Église qui donne envie ! », lance Pierre Santamaria, responsable de la pastorale des jeunes de Besançon. Le diocèse a réussi le pari de réunir différentes sensibilités en trouvant un nouveau souffle, « notamment par la louange, la musique, la liturgie soignée », développe ce jeune de 26 ans.
Une certaine créativité s’observe en la matière, notamment dans le répertoire de chants liturgiques. « Il est en renouvellement permanent : après celui des communautés nouvelles, on puise dans des créations émanant d’initiatives plus locales, comme Dei amoris cantores, la chorale étudiante d’Aix-en-Provence Laetare, Ecclesia cantic, etc. » Le numérique en assure une diffusion massive et rapide.
Début juillet, la cinquième édition du rassemblement diocésain des jeunes a attiré près de 400 personnes. « Il leur permet de vivre une expérience spirituelle, dans un cadre sain de fête, de joie, de prière, et de rencontrer le Christ. » À la clé, la volonté d’offrir une proposition qualitative, en rupture avec l’image d’amateurisme dont est parfois affublée l’Église, avec location d’une scène, DJ pour mixer le soir, des lamas et des alpagas pour le côté insolite. Tellement instagrammable !
Un rapport au monde spécifique
Nul ne naît hors sol et les jeunes croyants n’échappent pas à l’air du temps. Instagram par ses photos, TikTok ou YouTube par leurs vidéos, qui submergent leurs utilisateurs d’images retouchées et filtrées, ne sont pas pour rien dans l’émergence de ce nouveau rapport à l’esthétisme. Dans une vidéo sur sa chaîne YouTube, Philomène Martinez – alias l’influenceuse Amocide – explique qu’« une vidéo d’une minute donne une place prédominante à ce qui ressort en premier : le visuel, le beau, tout ce qui crée une ambiance et une expérience sensorielle pour le consommateur de contenu ». Et d’ajouter : « D’abord on s’identifie à la communauté pour l’esthétique qu’elle représente. Codes et symboles en constituent le ciment. »
Isabelle Jonveaux observe ainsi un « réinvestissement du catholicisme par les codes de la “culture jeune” », répondant selon elle à un double mouvement : réduire ce qui est identifié comme un hiatus entre le fait d’être jeune et le fait d’appartenir à l’Église catholique, affirmer une identité et un rapport au monde spécifique, dans une société déchristianisée.
Sweat et musique
Cette mise en place d’une sous-culture catholique n’est pas l’apanage des jeunes conservateurs, elle existe aussi dans les milieux charismatiques et les paroisses lambda : sweat à capuche ou tee-shirt avec versets bibliques ou symboles chrétiens, groupes de musique (Glorious, les Guetteurs, Hopen, etc.), figures de référence – notamment celles des influenceurs catholiques, croix ou colombe au cou, dizainier au poignet.
« L’affiliation au catholicisme sert de ressource pour la construction de l’identité et du groupe de rattachement », précise la sociologue des religions. Ce qui n’est pas un problème en soi, comme le conclut Pierre Santamaria : « Peu importe la “bonne” ou “mauvaise” raison qui amène un jeune à l’église – émotions, signes extérieurs, rituels, gestes, musique, etc. –, le plus important est qu’il y rentre et qu’il y rencontre le Christ ! Il pourra ensuite se laisser transformer par cette relation d’amour, au-delà de ce qui a pu l’attirer à l’origine. »

Praise - Je veux te donner ma vie (clip officiel) #louange
195 214 vues Sortie le 3 oct. 2 021 -Découvrez notre nouveau single "Je veux te donner ma vie", disponible sur toutes les plateformes 🕊 Si cette chanson vous a touché, abonnez-vous pour plus de louange et d'adoration 🙏🏻 Retrouvez toute l’actualité de Praise sur : https://linktr.ee/praiselouange?fbcli... Facebook : / praise.musique Instagram : / praise_louange Clip réalisé par Joël Thomas 🫶 © 2024 Praise Production
Praise : messe du Jour du Seigneur août 2025 / En concert à Annecy en septembre 2025-
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Glorious-Facebook : novembre 2025


Aujourd’hui, relève la tête, le Ciel te regarde. La Toussaint, ce n’est pas juste un jour pour se souvenir de gens qui ne sont plus là. C’est un jour pour te rappeler que tu fais partie d’une histoire plus grande que toi. Une histoire écrite par Dieu depuis des générations. Hebreux 12 dit : Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins…” C’est ça, la Toussaint : une nuée de témoins. Ceux qui ont marché avant toi. Ceux qui ont cru quand c’était dur. Ceux qui ont tenu bon quand tout semblait perdu. Et maintenant, ils ne sont pas juste dans les livres d’histoire du ciel — lls sont dans les gradins, en train d’encourager ta course. Imagine-les crier ton nom. "Vas-y ! Tiens bon ! Ne lâche pas ! Le même Dieu qui nous a portés te portera encore !” Parce que la sainteté, ce n’est pas la perfection. C’est la persévérance.Ce n’est pas des gens sans fautes, c’est des gens qui ont refusé d’abandonner. Des gens ordinaires…qui ont choisi de croire à un Dieu extraordinaire.
La Toussaint, ce n’est pas juste un hommage aux saints du passé. C’est un appel à devenir un témoin aujourd’hui. Dieu ne t’a pas appelé à juste admirer les héros de la foi, Il t’a appelé à marcher dans leurs traces. Alors aujourd’hui, relève la tête, le Ciel te regarde.
Actualité musicale- témoignage artiste
La cumbia del Papa, le tube de l’été assuré !

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"La cumbia del Papa", dont le clip a déjà rassemblé plus de 540.000 vues sur Youtube, est une chanson en hommage à Léon XIV, écrite et interprétée par le jeune artiste péruvien Donnie Yaipén, spécialiste de ce genre musical très populaire en Amérique latine. Venu au Vatican pour y saluer ce pape "plus péruvien que le ceviche", le jeune homme a confié à Aleteia sa volonté de témoigner de la joie de la foi par la musique.
"La joie est venue à Chiclayo, mon Pérou est béni ; joie au Vatican, il y a un pape (...). Il a fait de nombreuses œuvres sociales et la foi nous identifie…" Ces paroles pourraient être celles d’un cantique adapté au contexte péruvien, mais c’est sur le rythme entraînant de la cumbia que Donnie Yaipén a lancé cette chanson en espagnol. L’artiste de 34 ans est un spécialiste de ce style musical dansant et plutôt sensuel, issu de la tradition caribéenne des communautés afro-colombiennes, et qui s’est progressivement diffusé dans toute l’Amérique latine, du Mexique à l’Argentine.
"Je fais de la musique pour rendre les gens heureux, pour qu’ils dansent", confie avec simplicité à Aleteia le jeune artiste, qui a déjà plus de vingt ans de carrière puisqu'il avait commencé à se produire à seulement 11 ans. Celui qui avoue ne plus beaucoup se rendre à l’église assure néanmoins avoir gardé l’habitude de prier, une habitude inculquée par sa mère, une femme très pieuse. "Ma maman est très heureuse de ma chanson : elle m’a avoué qu’elle priait depuis longtemps pour que j’arrive à parler de Dieu dans une chanson… et là, finalement, cette élection du pape m’en a donné l’occasion !", explique-t-il.
"Ma chanson, je l’ai faite pour que les gens, en dansant, en chantant, puissent se rapprocher de Dieu !"
"Ma chanson, je l’ai faite pour que les gens, en dansant, en chantant, puissent se rapprocher de Dieu ! Beaucoup de gens qui ne viennent pas à l’église habituellement peuvent ainsi entendre parler de Dieu et du Pape", estime le jeune artiste, qui explique que cette chanson est en train de devenir très populaire en Amérique latine grâce à TikTok. Sur sa chaîne YouTube, elle n’a pas encore atteint les 4 millions de vues de ses chansons romantiques les plus connues, mais les vues s’envolent ces dernières heures.
"Nous avons toujours eu une relation très proche avec Dieu", témoigne le jeune homme, dont la ville Monsefù, située à une dizaine de minutes de Chiclayo, cultive une dévotion traditionnelle au Cautivo, une représentation du Christ ligoté. Donnie Yaipén ne connaissait pas personnellement Mgr Prevost auparavant, mais de nombreuses personnes parmi ses amis et sa famille le connaissaient et avaient une photo avec lui. "Ma maman l’avait rencontré lors d’une messe à Monsefù, un 14 septembre, jour de la fête de la Croix glorieuse mais aussi de l’anniversaire de notre évêque devenu pape", explique le chanteur.
Un Pape fidèle au peuple de Chiclayo
Dès sa première apparition, le 8 mai dernier, le nouveau pape a adressé un message personnalisé à son "cher diocèse de Chiclayo au Pérou, où un peuple fidèle a accompagné son évêque, a partagé sa foi, et a donné tellement, tellement, pour rester une Église fidèle à Jésus-Christ". Ces quelques mots, totalement inattendus, ont bouleversé les Péruviens. "C’était très émouvant pour tous les habitants de Chiclayo et du Nord du Pérou qui se souviennent de lui", explique Donnie Yaipén.
Les neuf années d'épiscopat de Mgr Robert Francis Prevost dans ce diocèse difficile, marqué par la pauvreté, sont restées dans les mémoires locales pour son engagement social, notamment lors de la pandémie de Covid-19 et des inondations. Mgr Prevost s’est alors retroussé les manches, au sens propre du terme, pour tenter de porter secours aux personnes affectées par ces catastrophes, y compris en se rendant dans des zones abandonnées par les autorités politiques. En 2015, il a pris la nationalité péruvienne afin de pouvoir exercer pleinement sa charge d'évêque, conformément à la loi locale.
"Qu’est-ce que c’est beau, qu’est-ce que c’est beau, tout ce que Robert a fait", est-il rappelé dans la chanson. Un hommage original qui contribuera à entretenir la popularité du Pape jusque dans les milieux les plus inattendus. "Au Pérou, il y a beaucoup de gens qui ont perdu la foi, mais le pape Léon nous donne plus de force pour tenir la mémoire de notre foi, et aussi pour faire connaître le Pérou au monde", explique le chanteur.
"En venant rencontrer le pape, je me suis senti heureux mais aussi très nerveux, beaucoup plus que quand je monte sur scène. Il m’a remercié pour la chanson, et son secrétaire m’a dit qu’il avait apprécié tout le respect et l’amour qu’elle exprime. C’était très émouvant pour les garçons du groupe, pour toute ma famille, et pour nos amis au Pérou", explique-t-il après sa visite au Vatican. Prochain objectif pour Donnie : chanter lors de la venue du pape au Pérou. "Je ne sais pas quand ce sera mais nous serons attentifs à la date, pour lui faire un bel accueil !", assure-t-il.
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Cyprien Viet - publié le 27/06/25








